Zoom sur l'univers des objets connectés
Domotique

Comment s’adapter à l’évolution de la domotique et des objets connectés ?

Zoom sur l’univers des objets connectés

Augmenter de la température de votre chauffage avant que vous n’arriviez, baisser vos volets roulants depuis votre voiture… Piloter votre maison n’a jamais été aussi facile. Surtout depuis qu’elle promet d’être de plus en plus intelligente !
Il existe une quantité folle d’objets pilotables, dont la mission est de faciliter la vie de l’utilisateur. A ce titre, il n’est plus question de domotique, mais de plus en plus nous parlons de maison intelligente. La démocratisation du Smartphone a permis un virage dans l’équipement des ménages, et les prix sont devenus accessibles. Bienvenue dans l’ère des objets connectés !

Des études émettent la forte probabilité qu’un logement soit équipé d’ici 2021 de 30 objets connectés ! Un cabinet suédois spécialisé dans la domotique a par ailleurs estimé en 2015 qu’en 5 ans le nombre de foyers équipés serait multiplié par 4 d’ici 2020…

Pour faire simple, tous les objets de votre quotidien, et toutes les applications que vous en faites existent en version connectée. Juste pour illustrer quelques possibilités :

  • Les volets roulants qui s’ouvre après que de la fumée soit identifiée par le détecteur de fumée connecté
  • La porte d’entrée qui se déverrouille dès que le portail est franchi par l’un des occupants du logement
  • Les lumières qui s’éteignent dès que vous quittez la pièce et qu’elle est inoccupée
  • Etc.

Vous n’apprendriez peu de choses nouvelles, s’il fallait se contenter ici de lister les objets connectés que vous pourriez acheter. En revanche, nous avons opté pour un zoom sur des conseils relatifs à vos différents univers.

Comment faire communiquer des objets connectés de fabricants différents ?

Pour communiquer avec votre habitation et les objets qui l’équipent, chaque fabricant a conçu sa propre solution, ce qui peut paraître compliqué quand vous avez plusieurs applications de différentes marques. Il est d’ailleurs conseillé de définir votre projet dans vos besoins immédiats et à court terme, puis à moyen terme, pour trouver la solution domotique à installer chez vous.

Ce constat commence à ne plus être d’actualité. Vous allez pouvoir choisir une application connectée qui vous intéresse, même si le pilotage à distance n’était pas compatible avec le système principal déjà installé. Toutes les produits ne se valent pas, et il est légitime de choisir le meilleur de chaque fabricant. Mais les protocoles de communication sont souvent différents. Heureusement, le groupe français Smart Home a lancé sa gamme @mod depuis 2017 : vous installez un module @mod adéquat, et tous les objet connectés du logement pourront communiquer avec le système ! Extel et Avidsen font exploser les standard avec cette solution extraordinaire.

Cette solution est capable de centraliser différents usages au sein d’un seul écosystème, même de fabricants a priori incompatibles. D’autres solutions moins innovantes existent, se présentant généralement sous la forme d’un boîtier connecté à la box internet traditionnelle. Vous retrouvez également Somfy avec TaHoma, Legrand avec MyHome Play. D’autres solutions agnostiques supportent même jusqu’aux produits de 10 000 fabricants, allant des volet roulants au baby-phone connectés.

Les fabricants se mettent au diapsason

D’autres systèmes propriétaires développent des partenariats entre fabricants, et des solutions comme par exemple K Line Smart Home avec l’appui de Delta Dore permettent de contrôler et de piloter les fenêtres, les volets, la porte d’entrée et la chaudière tout à la fois depuis un seul programme sur votre Smartphone. Selon les accords entre les fabricants, vous pouvez fermer une fenêtre Velux, augmenter le chauffage De Dietrich et éteindre les lampes Philips Hue par exemple.
Mais le nec plus ultra reste @mod.

Aujourd’hui, rien n’est plus simple : vous ajoutez vos appareils, vous les configurez et créez les routines qui vous intéressent. De la sorte, vous gérez vos ampoules, vos prises, votre air conditionné, votre ventilation, vos caméras de sécurité, etc. A titre d’exemple, la box Tydom de Delta Dore permet de gérer jusqu’à 96 récepteurs connectés, avec 16 scenarii depuis l’application qui est gratuite.

Box domotique Tydom 1.0 Delta Dore

L’art de commander

Les tablettes et les Smartphones avec les commandes tactiles permettaient de piloter à distance les objets connectés d’un logement. Aujourd’hui, avec la démocratisation des assistants vocaux tels que Google Home ou Alexa, il est possible de le faire par la voix. C’est un moyen simple de contrôler vos objets connectés, avec un accompagnement des routines automatisées et quelques modèles prédictifs. Et ceci, quel que soit vos objets connectés évidemment.

Les assistant vocaux sont même parfois intégrés directement dans les interrupteurs muraux ! Ils deviennent invisibles, c’est extraordinaire. Et pour revenir au classique, certains assistants intègrent également des micros pour commander à la voix les objets connectés partenaires (Philips Hue, Somfy, Netatmo, etc.). Par exemple, Alexa détecte automatiquement les objets connectés d’un bâtiment résidentiel considéré, s’ils sont compatibles avec son système.

Les assistants vocaux

Bien plus que répondre : analyser !

Les objets connectés évolués ne se contentent plus de répondre à une commande : ils sont formatés pour analyser des situations. L’optique étant de faire réaliser des économies sur les factures d’énergies. Prenons par exemple un thermostat : celui de Somfy fait davantage que réguler la température. Il analyse les performances énergétiques de la maison et les habitudes de vie. Il est conçu avec des algorithmes visant à définir automatiquement une programmation personnalisée.

Les systèmes domotiques actuels fonctionnent comme des apprenants, en réagissant à vos actions et à vos habitudes. Ils créent des scenarii qui s’en rapprochent pour anticiper vos comportements ou s‘adapter à un changement de planning.

Quelles applications pour quelles situations ?

Des fabricants mettent l’accent sur la sécurité, d’autres sur les économies énergétiques. Quoi qu’il en soit, les objets connectés sont présents pour assurer un confort supplémentaire des occupants d’un lieu, et non pour les remplacer. Car c’est bien l’utilisateur final qui programme un scénario, ou qui l’affine.

Les français dont l’habitation est une maison sont fans de sécurité, tout ce qui est lié aux volets roulants finit par se commander un jour ou l’autre à distance. Il en existent 7 en moyenne par habitation ! Viennent ensuite les serrures et les alarmes connectées.
En appartement, les français préfèrent la domotique pour les économies d’énergies. En logement collectif, les possibilités sont plus restreintes, et les objets connectés se tournent vers l’éclairage et la détection des ouvertures.

Selon l’Ademe, un chauffage connecté réduit de 10% la consommation d’électricité (le montant de la facture). Un radiateur connecté économise 45 % de la facture comparé à un convecteur classique.

Mais connecté directement à la chaudière, c’est 40% d’économies possibles selon les fabricants, la source d’énergie, la surface du logement et le nombre de personnes vivants au foyer. A condition d’ajuster en permanence la programmation et le scénario. D’où l’intérêt de la maison intelligente qui le fait toute seule et de manière très fine. La différence entre le pilotage manuel et l’automatisation des scenarii est de l’ordre de 25% d’économies en plus.

L’univers de la maison intelligente dépend de la qualité du réseau

La qualité du réseau est majeure pour piloter un objet connecté, mais elle est absolue dès lors que la maison devient intelligente. Elle échange sans cesse des données avec les objets, analyse et donne des ordres pour exécuter, surveiller ou corriger quelque chose.

Le réseau est primordial, puisque la maison connectée ne peut plus fonctionner convenablement s’il est défaillant. D’où l’intégration d’outils de surveillance réseau. Ceci dans les bâtiments domestiques comme tertiaires. Il existe des solutions efficaces même pour le résidentiel, où l’utilisateur peut surveiller les alertes inhabituelles de son infrastructure domotique.

Dès qu’il est question de maison intelligente et non plus simplement de quelques objets connectés, il est conseillé de ne plus passer par la box wifi. Ce réseau est trop instable, voire embouteillé si les membres de la famille regardent la télévision, vont en même temps sur Internet pendant que l’un des parents téléphone en passant par la box. Sans compter qu’elle va mettre à jour les Smartphones des occupants… En définitive, embouteillage il y aura, donc mauvaise qualité du réseau pour la domotique. C’est pourquoi il est recommandé de passer par un réseau filaire pour certaines applications, et de libérer la connexion pour la domotique.

Le réseau filaire pour les objets connectés

Le réseau filaire est idéal pour les caméras de sécurité, les alarmes, tout ce qui est écran (TV et informatique). La bonne nouvelle est que vous n’êtes pas obligés de passer par une baie de brassage. Un réseau filaire haut débit suffit, installé dans un traditionnel tableau électrique ! Ainsi, vous faites circuler les données aussi vite que dans un bâtiment tertiaire, mais chez vous et pour très peu d’investissement. En pratique, cela signifie qu’une journée de circulation de données ne prendrait plus qu’une heure de temps avec ce schéma.

Pour la maison intelligente, c’est une différence énorme ! Surtout si vous installez des caméras IP haute résolution. Déjà avec une seule, le réseau filaire serait justifié, alors pour la sécurité connectée à plusieurs postes, la démarche est encore plus évidente.

Et de la sorte, vous n’avez pas le souci de l’éloignement de la borne wifi qu’est votre box Internet… Sachez également que la bonne structure du câble est monobrin.

TNT, satellite, …

Enfin, pour libérer des Gigaoctets aux applications domotiques, les signaux TNT, câble et satellite vont préférablement passer par du câble coaxial. Optez pour du coaxial classique et non pas un Grade 3 TV qui est beaucoup plus cher. Par ailleurs, vos prises murales n’auront pas besoin d’adaptateur avec le classique. Sachez aussi qu’un simple tableau électrique nu suffit, le reste du matériel étant généralement compatible avec les rails DIN. Et pour les embrases femelles RJ45, il convient d’installer du keystone ; c’est un standard.

Les objets connectés sont de plus en plus beaux et s’intègrent de mieux en mieux dans l’environnement de l’habitat (l’aménagement intérieur). Si l’objectif du produit est bien défini et qu’il correspond au besoin des utilisateurs, le seul facteur complémentaire pour sa durée de vie reste son esthétique…

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