A quoi sert un groupe électrogène ?
Nous constatons que les besoins en énergie augmentent. Année après année, il devient de plus en plus difficile pour EDF de produire suffisamment d’énergie. Nous commençons d’ailleurs à entendre, par les médias interposés, que des « délestages » peuvent être envisagés. Pour parer ces risques de délestages, un groupe électrogène peut apporter une solution efficace.
Sommaire de l'article
Le bilan annuel 2015 établi par ERDF (RTE) montre que la consommation augmente d’environ 0,5% par année. Conformément aux graphiques ci-dessous, et ce malgré une certaine stabilité entre 2011 et 2013.
Au regard de ces éléments, particuliers et industriels viennent à s’équiper d’un groupe électrogène.
Nous allons, dans ce premier article, faire une présentation sommaire des groupes électrogènes. Puis, dans un second article, voir les technologies fréquemment rencontrées.
Le groupe électrogène – le principe fonctionnel
Un groupe électrogène est l’association d’une machine produisant de l’énergie mécanique et d’un alternateur. Une centrale de production électrique est en fait un « groupe électrogène couplé à une “chaudière” ».
Aussi, dans la pratique, a-t-on pris l’habitude de parler par exemple de centrale hydraulique, centrale nucléaire, centrale à charbon, … Mais aussi de groupe turbo-alternateur, groupe hydraulique, groupe à turbine à gaz.
On réserve l’appellation groupe électrogène à l’association moteur à combustion ou à explosion et alternateur (génératrice synchrone et plus rarement génératrice asynchrone ou continue), répondant à la Norme ISO 8528-1.
Pour qu’un groupe électrogène ou alternateurs fonctionnent, il faut une régulation de vitesse sur le moteur et une régulation de tension sur l’alternateur. De plus, ils doivent être munis d’un ensemble de capteurs et de sécurités. Enfin, ils sont équipés d’un système de gestion du démarrage et de l’arrêt qui peut être manuel ou automatique. (nous verrons de façon plus détaillé la technologie employée, lors d’un second article).
Autonomie
Un groupe électrogène doit normalement être autonome. Il faut donc une source d’énergie de démarrage qui peut être mécanique, pneumatique ou électrique. Le moteur fournit la puissance active, exprimée en KW, équivalente à ce qui est facturé par EDF. Il doit pouvoir faire face aux pointes de consommation (démarrage de gros équipements en particulier) alors que sa capacité de surcharge est très limitée. La capacité de surcharge est nulle pour un groupe dit « de secours » (en Mode ESP : production énergie secours) selon la norme ISO 8528 et généralement de 10% pour les autres (Mode PRP : production régime permanent).
Il faut donc s’assurer que la charge maxi déterminée par le constructeur du groupe ne sera jamais dépassée. Cette charge est différente selon qu’il s’agit d’un groupe de production continue, ou non, à charge constante ou variable, de secours.
Il ne faut jamais se baser sur la puissance du moteur lui-même (exprimée en KW) : outre le rendement calculée sur la transmission, cette puissance est déterminée au régime maxi du moteur et non pas au régime de rotation du groupe, imposé par la fréquence et le nombre de pôles de l’alternateur (3000, 1500, voire 1000trmn). Un moteur d’engin défini pour 2200 tr/min délivre 30 à 40% de moins à 1500 tr.
L’alternateur transforme cette puissance mécanique en puissance active et y « ajoute » la puissance réactive nécessaire. Il s’agit d’un « modèle mathématique » (méthode de Boucherot) très pratique à utiliser. Mais en fait, il suffit que la régulation ajuste la tension à la bonne valeur pour que la quantité nécessaire de réactif soit générée.
Il y a donc deux équilibres fondamentaux
La fréquence, pour laquelle la régulation du moteur ajuste en permanence l’injection pour que la puissance absorbée soit égale à la puissance générée. Si l’on produit trop la fréquence augmente et inversement.
La tension, pour laquelle la régulation de l’alternateur ajuste en permanence l’excitation pour que la puissance réactive absorbée soit égale à la puissance réactive générée. Si l’on produit trop la tension monte et inversement.
A noter : cette régulation est bien plus complexe si l’on a une génératrice asynchrone (dépourvue de régulation).
La grandeur caractéristique de l’alternateur est le courant. Dans la limite de ce que peut supporter l’excitatrice, entre le mini et le maxi d’induction, les possibilités de surcharge sont bien plus élevées que celles du moteur… Les machines munies d’un correcteur de court-circuit peuvent fournir couramment 3In. Elles peuvent aller jusqu’à 4In pour les plus performantes, pendant quelques secondes.
Ce paramètre est très important pour assurer le déclenchement des protections disjoncteurs. Elles se situent en aval ainsi que le démarrage de moteurs asynchrones.
Si la puissance active est insuffisante, le groupe rampe (sous-fréquence) ou cale. En revanche, si la puissance apparente dépasse la puissance assignée de l’alternateur, l’alternateur est en surcharge. Alors, La protection se déclenche afin de protéger ses enroulements. Dans le cas où cette insuffisance est très importante, comme quand on démarre un gros moteur, la tension s’effondre et peut même passer à zéro sur de petits groupes.
Les groupes électrogènes – quelle utilisation ?
Comme nous l’avons vu précédemment, il existe différentes catégories de personnes susceptibles d’utiliser des groupes électrogènes. Selon qu’il s’agit de besoins particuliers ou professionnels. Sur le plan professionnel, les utilisations sont également diverses selon les besoins et les circonstances. Par exemple, un hôpital se doit d’avoir un groupe électrogène de secours en remplacement de la source principale. Il doit être d’une puissance importante au regard des consommations énergétiques constatées dans ce type de milieu.
Pour certains industriels, le choix peut s’orienter vers un groupe électrogène de secours ou un groupe électrogène de type EJP. Cela permet d’écrêter les consommations en période creuse.
Différents modes de production ou d’utilisation sont à considérer
Mode de Production de pointe
Le groupe électrogène est utilisé pour couvrir les besoins en pointes du réseau électrique public.
En présence du réseau normal EDF, le groupe électrogène se trouve en mode « repos ou stand by ». Il n’entre en activité que pour compenser les pointes de consommation électrique. C’est un mode de fonctionnement EJP.
Mode de Production d’énergie électrique autonome
Le groupe électrogène sert à la production énergétique, alimentant un réseau de distribution. Ce type d’installation trouve son application sur des sites où le réseau de distribution public est inexistant, et techniquement ou économiquement impossible à mettre en place, tel qu’en montagne, ou encore sur une île. La durée de fonctionnement annuelle de ces groupes électrogènes est souvent très élevée.
Mode de Production de secours
Les groupes électrogènes de secours sont destinés à alimenter un établissement en courant électrique en cas d’absence ou de défaillance du réseau public. Ces groupes électrogènes se mettent automatiquement en route dès qu’il détecte une absence réseau. Ce type de groupes électrogènes est mis en place dans des bâtiments où les absences secteur induisent une mise en danger de vies humaines (hôpitaux ou EHPAD) ou encore dans le cas de pertes de productivité (banques ou Centres de données type Datacenters).
Mode de Production de secours inversé
Pour des sites où la production d’électricité constante est critique, comme le site de lancement de la navette Ariane Espace ou l’éclairage d’un stade de Football, un groupe électrogène est chargé de la production d’énergie principale. Si celui-ci venait à avoir une défaillance technique, le relai est assuré par le réseau public.
Le groupe électrogène est essentiel au fonctionnement de nombreuses entreprises et administrations. Son dysfonctionnement est synonyme de perte de productivité et d’argent. Il peut être extrêmement dangereux dans les cas où il est utilisé en tant que générateur de secours.
Les groupes électrogènes – quelle technologie ?
Pour ce qui est des applications industrielles, le choix est beaucoup plus vaste de façon à répondre au plus grand nombre y compris à des applications spécifiques telle que la cogénération (récupération de la chaleur pour des besoins agricoles ou industriels).
Les groupes électrogènes de type industriels sont de diverses natures, montés sur châssis monobloc, avec ou sans capotage de protection en cas d’installation extérieure, avec ou sans système de ventilation (simple radiateur air-eau couplé au moteur thermique ou avec des aéro-ventilateurs extérieurs voire déportés).
La majorité des groupes électrogènes de type industriel comportent les éléments ou systèmes suivants :
Ventilation
Lors de son fonctionnement, le groupe consomme du carburant et produit de l’énergie mécanique qui se traduit ensuite en énergie électrique par l’alternateur ou la génératrice. Les groupes électrogènes actuels ont un rendement souvent bien inférieur à 50% par rapport à la valeur calorifique du carburant. C’est-à-dire que lors de sa combustion, la moitié du carburant se convertit en énergie électrique tandis que l’autre se convertit en chaleur.
Lors de sa transformation, le carburant réchauffe le groupe. Cette augmentation en température peut entrainer une :
- surconsommation de carburant par le groupe,
- baisse de son rendement,
- casse du moteur.
La ventilation d’un groupe électrogène est donc nécessaire, afin d’éviter la surchauffe du moteur pouvant entrainer certaines dégradations. Dans le cas où un groupe électrogène de forte puissance se place dans un local à l’espace réduit, le radiateur se déporte éventuellement à l’extérieur.
Préchauffage
Les groupes électrogènes délivrant une forte puissance sont également plus imposants. Ils nécessitent un maintien permanent de leur température afin d’optimiser leur démarrage. A l’identique d’un moteur de camion ou de véhicule, qui est froid voire même très froid en hiver, on constate qu’il est toujours difficile de le démarrer.
Afin de pouvoir démarrer le moteur à chaud, un circuit de préchauffage doit maintenir la température du moteur, depuis son extinction jusqu’à son redémarrage.
Ainsi pour des groupes situés en extérieurs, ou dont les locaux possèdent une ouverture d’air frais, le préchauffage peut être extrêmement couteux en énergie, car la chaleur émise se dissipe à l’extérieur.
Afin d’éviter toute dispersion de la chaleur émise par le réchauffeur à l’extérieur du local, dans une optique d’économie d’énergie, les registres d’isolement disposés en entrée d’air frais et sortie d’air chaud se ferment lors de l’extinction du groupe électrogène, puis piloté à l’ouverture au démarrage de ce dernier.
Cette disposition permet également de conserver la chaleur du local, réduisant les coûts relatifs au maintien de la température du moteur lorsqu’il est à l’arrêt.
Le groupe électrogène étant à l’arrêt, il n’est pas possible de transposer cette chaleur à toutes les parties du bloc moteur, l’utilisation d’un circulateur permet d’uniformiser la chaleur à l’ensemble du moteur.
Conclusion de la seconde partie
Nous avons vu au cours de cette partie de l’article, qu’il existe plusieurs types de groupe électrogène sur le segment des énergies dites de remplacement, selon que les besoins soient d’ordre domestique ou industriel.
Nous avons commencé à présenter la technologie employée au niveau de ces groupes électrogènes ; en particuliers pour les groupes dits industriels.
Dans la troisième partie, nous compléterons notre présentation des systèmes technologiques permettant leur fonctionnement et nous verrons également qu’il devient très vite complexe de définir le matériel en fonction de la mise en œuvre sur le lieu d’installation.
Groupes électrogènes : système acoustique
Un groupe électrogène est générateur de bruit? Le niveau sonore à sa proximité peut atteindre des valeurs très importantes (jusqu’à 120 – 130 dB(A)).
L’émergence se définit comme la différence entre les niveaux de bruit mesurés lorsque l’installation est en fonctionnement et lorsqu’elle s’arrête.
La législation s’appliquant aux groupes électrogènes au sein d’un ERP (établissement recevant du public) est encadrée par les réglementations du voisinage et du bruit au travail.
Elle définie le niveau de bruit maximum, valeur qu’on appel l’émergence sonore.
Bruit rayonné
Il est indispensable d’atténuer l’émission des bruits par les groupes électrogènes par en mettant en œuvre des dispositions telles que :
- un capotage acoustique du moteur lui-même, dans le cas où il n’y pas de local dédié uniquement au groupe électrogène, celui se recouvre de panneau isolant en laine minérale qui limite les émergences sonores.
- un traitement des parois : lorsque le groupe électrogène dispose d’un local dédié, on traite les parois au moyen d’enceintes acoustiques absorbants les émergences sonores.
des fermetures par portes insonorisantes.
Bruit propagé
Des solutions sont également déployées pour traiter acoustiquement le local :
- Des baffles placés en entrée et sortie d’air, permettent au moyen de membranes en laine minérale de réduire les vibrations du flux d’air entrant et sortant, diminuant ainsi le niveau sonore global.
- Plusieurs silencieux d’échappement, permettent de réduire le niveau de bruit propagé au travers de l’échappement.
- Des suspensions anti-vibratiles fixées sous le bloc moteur permettent d’absorber une partie des vibrations crées par le groupe électrogène lors de son fonctionnement
Alternateur produisant l’énergie électrique
L’alternateur transforme le mouvement rotatif d’un arbre moteur, donc de l’énergie mécanique, en un courant électrique.
Pour cela, l’alternateur se compose d’un rotor équipé d’électroaimants tournant à l’intérieur d’un stator composé d’une bobine de fil de cuivre. Les champs magnétiques successifs créés par la rotation des aimants génèrent un courant électrique induit distribué vers la sortie du groupe électrogène après traitement par les composants électroniques qui assure la régulation. Les tensions nominales vont du 230Vac monophasé au 400Vac triphasé, voire même dans certains cas en haute tension (par exemple en 5,5KV).
La fréquence des groupes varie en fonction du nombre de pôles de l’alternateur. Les petits groupes domestiques tournent à des vitesses de l’ordre de 1500 Tr/mn voire jusqu’à 3 000 Tr/mn, alors que les groupes électrogènes industriels ont des fonctionnements à 1 500 Tr/mn.
La puissance de l’alternateur
La rotation des électroaimants de l’alternateur créé une résistivité élevée proportionnelle à la quantité de courant demandée. Dès que la quantité de courant augmente, la sollicitation du moteur est plus importante.
La puissance dépend donc de la puissance de l’alternateur et de la puissance du moteur. Le dimensionnement du moteur étant toujours calculé en proportion de la puissance de l’alternateur, c’est la puissance de l’alternateur qui définit le groupe électrogène.
Pour déterminer un groupe électrogène, il faut donc faire deux calculs :
- Un en puissance active sachant qu’on ne doit jamais dépasser la puissance de pointe du groupe. C’est généralement la puissance assignée pour les groupes de secours (car déjà surclassé), et celle-ci se majore de 10% pour les groupes de production (PRP = puissance en régime permanent).
- Un en puissance apparente (ou en intensité). Le disjoncteur limite la puissance apparente de l’alternateur. Cela interdit tout dépassement sur une longue période, mais permet des surcharges temporaires.
C’est une gymnastique qui peut sembler complexe, mais la plupart du temps les deux puissances s’indiquent sur les appareils. Lorsqu’une installation comporte une séquence de démarrage de plusieurs moteurs, le groupe doit pouvoir « encaisser » au démarrage de chacun d’entre eux :
- La puissance appelée par le premier,
- La puissance déjà appelée par les autres en service
Il faut donc, si possible, démarrer les plus gros moteurs ou les équipements les plus « gourmands » en premier.
Le disjoncteur : protecteur de l’alternateur
Les alternateurs doivent être protégés des surcharges par un disjoncteur ou une protection thermique. Cette protection assure une très relative protection du moteur. Compte-tenu de sa fragilité, il vaut mieux s’assurer qu’il ne risque aucune surcharge de façon durable.
Les groupes de puissance >10KVA sont normativement définis à Cos phi 0,8. Cela signifie qu’un 100 KVA (limite alternateur) délivre 80KW maxi (limite moteur).
Si le Cos phi est 1, il fera toujours 80KW, mais 80 KVA, et s’il est égal à 0,6 le groupe ne pourra plus débiter alors que 60KW et toujours 100 KVA
Actuellement, la puissance des petits groupes électrogènes s’indique normalement en KW, avec indication de la puissance apparente possible ou du courant permanent maximal. Il existe un certain nombre de sondes et de capteurs qui protègent le moteur. Elles sont du domaine du motoriste et du « metteur en groupe ».
La grandeur caractéristique du régime de court-circuit d’un alternateur est la réactance, exprimée en %. C’est une grandeur analogue à la tension de court-circuit d’un transformateur (Ucc%). Elles s’expriment suivant la décomposition en composantes symétriques: directes, inverses et homopolaires.
Les réactances
On distingue aussi les réactances longitudinales et transversales en fonction de l’orientation par rapport au rotor.
Enfin lors d’un court-circuit, les réactances varient de façon importante et rapide.
On utilise couramment la rectance longitudinale :
- subtransitoire directe X’’d (0,01 à 0,1s). Le courant de court-circuit (valeur efficace de la composante alternative) est supérieur : 5 à 10 fois le courant nominal permanent.
- transitoire directe X’d (entre 0,1 et 1s). Le courant de court-circuit décroit jusqu’à atteindre entre 2 et 6 fois le courant nominal.
- synchrone directe Xs (permanente). Le courant de court-circuit tombe entre 0,5 et 2 fois le courant nominal.
- la réactance homopolaire Xo
De plus l’impédance homopolaire des alternateurs est en général 2 à 3 fois plus faible que leur impédance directe. Le courant de court-circuit phase terre sera alors supérieur au courant triphasé.
A titre de comparaison, le court-circuit triphasé permanent aux bornes d’un transformateur s’échelonne de 6 à 20 fois le courant nominal suivant la puissance.
On peut donc conclure que les court-circuits aux bornes des générateurs sont difficiles à caractériser, mais surtout que c’est leur valeur faible et décroissante qui rend délicat le réglage des protections.
Réactance transitoire
De façon pratique on peut calculer rapidement l’Icc3 d’un alternateur en connaissant sa réactance transitoire X’d (le fabricant communique les valeurs), par la relation :
Icc3 = 1,1 (In/ X’d)
On met volontairement de côté la valeur de la réactance subtransitoire. En effet, comme le montre le diagramme précédent, le temps est très court (2 à 3 alternances seulement). De plus, il est impossible à traiter par les protections habituelles.
En règle générale, et en absence de données techniques communiquées, on prend pour des GE de P ≥ 100KVA, un X’d de l’ordre de 25 à 30%.
Prenons par exemple un alternateur de 400KVA. Sachant que S=√3.Un.In, on obtient In = 577A sous Un = 400Vac, soit un Icc3 de 1,1x(577/0,25) = 2539A
Conclusion
Nous avons vu au cours de cet article, qu’il existe plusieurs types de groupes électrogènes sur le segment des énergies dites de remplacement, selon que les besoins soient d’ordre domestiques ou industriels.
Nous avons vu également que le choix de l’alternateur ou génératrice était important à considérer. Cela, du fait de la présence de certains récepteurs ayant des courants de démarrage ou des facteurs de crête élevés. L’intégration d’un groupe électrogène sur un réseau existant doit indéniablement passer par l’instruction d’une note de calcul. Cela permet de vérifier et de valider l’ensemble des protections présentes sur le réseau de distribution. Comme expliqué précédemment, les courants de court-circuits présents à différents niveaux de l’installation ou du réseau seront bien plus faibles que lorsque seule la source normale (EDF) alimente les récepteurs.
> Acheter du matériel sur Outilico
Mise à jour : Juin 2024
Les groupes électrogènes sont des dispositifs essentiels pour assurer une alimentation électrique de secours en cas de coupure de courant. Ils sont utilisés dans divers contextes, allant des applications domestiques aux installations industrielles. En 2024, les avancées technologiques ont permis de développer des groupes électrogènes plus efficaces, écologiques et faciles à utiliser. Ce guide complet vous aidera à comprendre les différents types de groupes électrogènes, leurs caractéristiques, ainsi que les critères de choix pour répondre à vos besoins spécifiques.
Types de groupes électrogènes
Groupes électrogènes portables
Les groupes électrogènes portables sont idéaux pour les applications temporaires ou mobiles. Ils sont souvent utilisés pour le camping, les chantiers de construction ou comme solution de secours pour les petites entreprises et les foyers. En 2024, ces appareils sont devenus plus compacts et légers grâce à l’utilisation de matériaux innovants. De plus, les modèles récents intègrent des fonctionnalités intelligentes telles que la connectivité Bluetooth et des écrans LCD pour une gestion simplifiée.
Groupes électrogènes stationnaires
Les groupes électrogènes stationnaires sont conçus pour fournir une alimentation électrique continue et fiable. Ils sont généralement installés de manière permanente et sont utilisés pour des applications critiques comme les hôpitaux, les centres de données et les grandes entreprises. En 2024, ces groupes électrogènes sont équipés de systèmes de surveillance à distance et de diagnostics avancés, permettant une maintenance proactive et une réduction des temps d’arrêt.
Groupes électrogènes à inverter
Les groupes électrogènes à inverter sont connus pour leur capacité à produire une électricité propre et stable, ce qui les rend parfaits pour alimenter des appareils électroniques sensibles. En 2024, ces modèles sont encore plus performants grâce à des technologies de conversion d’énergie améliorées. Ils sont également plus silencieux et économes en carburant, ce qui les rend idéaux pour une utilisation domestique ou en extérieur.
Caractéristiques techniques des groupes électrogènes
Puissance et capacité
La puissance d’un groupe électrogène est exprimée en kilowatts (kW) et détermine la quantité d’énergie qu’il peut fournir. En 2024, les groupes électrogènes offrent une gamme de puissances allant de quelques centaines de watts pour les modèles portables à plusieurs mégawatts pour les installations industrielles. Il est crucial de choisir un groupe électrogène dont la puissance correspond à vos besoins spécifiques pour éviter les surcharges ou les sous-utilisations.
Type de carburant
Les groupes électrogènes peuvent fonctionner avec différents types de carburants, notamment l’essence, le diesel, le gaz naturel et le propane. En 2024, les modèles hybrides et à énergie renouvelable gagnent en popularité. Ces groupes électrogènes utilisent des combinaisons de carburants pour maximiser l’efficacité et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le choix du carburant dépendra de la disponibilité, du coût et des exigences environnementales.
Systèmes de démarrage
Les systèmes de démarrage des groupes électrogènes ont également évolué. En 2024, les options incluent le démarrage manuel, électrique et automatique. Le démarrage automatique est particulièrement utile pour les applications critiques, car il permet au groupe électrogène de se mettre en marche immédiatement en cas de coupure de courant. Les systèmes de démarrage électrique et automatique sont souvent équipés de batteries rechargeables pour garantir une fiabilité maximale.
Critères de choix d’un groupe électrogène
Besoins en alimentation
Avant de choisir un groupe électrogène, il est essentiel de déterminer vos besoins en alimentation. Faites une liste des appareils et équipements que vous souhaitez alimenter et calculez leur consommation totale en watts. En 2024, des outils en ligne et des applications mobiles sont disponibles pour faciliter ce calcul. Assurez-vous de choisir un groupe électrogène avec une puissance légèrement supérieure à vos besoins pour éviter les surcharges.
Environnement d’utilisation
L’environnement dans lequel vous prévoyez d’utiliser le groupe électrogène influence également votre choix. Pour une utilisation en extérieur, optez pour un modèle résistant aux intempéries et facile à transporter. Pour une installation intérieure, assurez-vous que le groupe électrogène dispose de systèmes d’évacuation des gaz d’échappement et de ventilation adéquats. En 2024, certains modèles sont équipés de capteurs de monoxyde de carbone pour une sécurité accrue.
Budget
Le budget est un facteur déterminant dans le choix d’un groupe électrogène. Les prix varient en fonction de la puissance, des fonctionnalités et du type de carburant. En 2024, les groupes électrogènes à énergie renouvelable et hybrides peuvent être plus coûteux à l’achat, mais ils offrent des économies à long terme grâce à une consommation de carburant réduite et des incitations fiscales. Comparez les coûts initiaux et les coûts d’exploitation pour faire un choix éclairé.
Entretien et maintenance
Maintenance préventive
La maintenance préventive est essentielle pour garantir la longévité et la performance de votre groupe électrogène. En 2024, les fabricants recommandent des inspections régulières, y compris la vérification des niveaux de carburant, d’huile et de liquide de refroidissement. Les filtres à air et à carburant doivent être nettoyés ou remplacés périodiquement. Les modèles modernes sont souvent équipés de systèmes de diagnostic intégrés qui alertent les utilisateurs en cas de besoin de maintenance.
Stockage et conservation
Le stockage adéquat de votre groupe électrogène est crucial pour éviter les problèmes de démarrage et de performance. En 2024, les groupes électrogènes sont conçus pour être plus résistants aux conditions de stockage prolongé. Cependant, il est toujours recommandé de vider le carburant et de déconnecter la batterie si l’appareil ne sera pas utilisé pendant une longue période. Utilisez des housses de protection pour éviter l’accumulation de poussière et d’humidité.
Réparations et pièces de rechange
En cas de panne, il est important de disposer de pièces de rechange et de connaître les procédures de réparation de base. En 2024, de nombreux fabricants offrent des services de support technique en ligne et des tutoriels vidéo pour aider les utilisateurs à effectuer des réparations mineures. Pour les réparations plus complexes, il est conseillé de faire appel à un technicien qualifié. Assurez-vous que les pièces de rechange sont compatibles avec votre modèle spécifique.
FAQ
Quelle est la durée de vie d’un groupe électrogène ?
La durée de vie d’un groupe électrogène dépend de plusieurs facteurs, notamment la qualité de l’appareil, la fréquence d’utilisation et la maintenance. En général, un groupe électrogène bien entretenu peut durer entre 10 et 15 ans.
Comment choisir la puissance d’un groupe électrogène ?
Pour choisir la puissance adéquate, faites une liste des appareils que vous souhaitez alimenter et calculez leur consommation totale en watts. Ajoutez une marge de sécurité de 20% pour éviter les surcharges.
Quels sont les avantages des groupes électrogènes à inverter ?
Les groupes électrogènes à inverter offrent une électricité propre et stable, idéale pour les appareils électroniques sensibles. Ils sont également plus silencieux et économes en carburant.
Peut-on utiliser un groupe électrogène en intérieur ?
Il est déconseillé d’utiliser un groupe électrogène en intérieur en raison des risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Si nécessaire, assurez-vous d’avoir une ventilation adéquate et des systèmes d’évacuation des gaz d’échappement.
Quels types de carburants sont utilisés pour les groupes électrogènes ?
Les groupes électrogènes peuvent fonctionner avec de l’essence, du diesel, du gaz naturel ou du propane. En 2024, les modèles hybrides et à énergie renouvelable sont également disponibles.
Comment entretenir un groupe électrogène ?
La maintenance préventive inclut la vérification des niveaux de carburant, d’huile et de liquide de refroidissement, ainsi que le nettoyage ou le remplacement des filtres à air et à carburant. Suivez les recommandations du fabricant pour des inspections régulières.
Quelles sont les options de démarrage pour les groupes électrogènes ?
Les options de démarrage incluent le démarrage manuel, électrique et automatique. Le démarrage automatique est idéal pour les applications critiques, car il permet au groupe électrogène de se mettre en marche immédiatement en cas de coupure de courant.
Comment stocker un groupe électrogène ?
Pour un stockage prolongé, videz le carburant et déconnectez la batterie. Utilisez des housses de protection pour éviter l’accumulation de poussière et d’humidité. Suivez les recommandations du fabricant pour le stockage.
Quels sont les critères de choix d’un groupe électrogène ?
Les critères incluent les besoins en alimentation, l’environnement d’utilisation et le budget. En 2024, des outils en ligne et des applications mobiles peuvent aider à déterminer la puissance nécessaire et à comparer les coûts.
Les groupes électrogènes sont-ils bruyants ?
Le niveau de bruit varie selon les modèles. Les groupes électrogènes à inverter sont généralement plus silencieux. En 2024, de nombreux modèles sont équipés de technologies de réduction du bruit pour un fonctionnement plus discret.
2 Replies to Groupe électrogène : comment ça fonctionne ?
BON
bonjour ,merci pour ce blog très intéressant ,pour ceux qui souhaite apprendre comment dimensionner un groupe électrogène *****
Les indices de protection IP
Glossaire électricité : Les termes à connaitre impérativement
Tout savoir sur les câbles électriques
Réception TV : des conseils pour une installation sans problème
Dossier rénovation : domotique et automatisation
Dossier rénovation : Les solutions d’éclairage moderne pour une rénovation électrique
Les solutions de chauffage connecté pour immeubles collectifs
Dossier Rénovation : Remplacer un tableau électrique