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Disjoncteurs et norme NF C15-100

Tableau électrique et disjoncteurs

 Les disjoncteurs électriques et la norme des installations électriques NF C15-100

Afin de garantir votre sécurité et vos biens, l’installation des disjoncteurs électriques doit répondre à des standards, notamment la norme NF C15-100. Que vous soyez un bricoleur débutant ou confirmé, nos conseils vous apportent des éclaircissements sur le sujet. Ils informent également les techniciens de métier sur les changements apportés par l’amendement 5 de la norme citée.

Pourquoi le disjoncteur est-il important dans votre installation électrique?

Si vous êtes un apprenti bricoleur et que vous projetiez de faire une installation électrique pour la première fois, ces informations vous sont utiles. Le disjoncteur est un élément incontournable dans votre système électrique. Si vous avez un problème de surchauffe, cet appareil vous protège des accidents. En effet, il coupe automatiquement l’alimentation en électricité de votre maison. Lorsqu’il disjoncte en cas de court-circuit, il suffit de le réarmer pour le faire fonctionner à nouveau.

Vous pouvez installer vous-même votre disjoncteur, à condition d’appliquer rigoureusement les consignes de sécurité.

L’utilisation d’un disjoncteur présente des dangers potentiels dans la mesure où il ne protège qu’un seul circuit en cas de surcharge. Ce qui n’est pas le cas du disjoncteur de tête (différentiel) qui peut assurer le contrôle de plusieurs circuits. En cas de surintensité, seul ce dernier peut vous garantir une protection efficace contre les accidents. Par ailleurs, si vous possédez un coupe-circuit, il coupe le courant en cas de surcharge. Toutefois, l’utilisation des coupe-circuits est interdite selon la nouvelle réglementation. Ils doivent être obligatoirement remplacés par des disjoncteurs.

L’observation de la norme des installations NF C 15-100 est-elle obligatoire?

Vous êtes un bricoleur confirmé mais vos connaissances en matière de standard sur l’installation électrique sont-elles limitées? Sachez que la norme française NF C15-100 concerne la protection de votre famille et de vos biens. Son application est obligatoire car elle a une force de loi et sert de cadre de référence pour les installations électriques en basse tension. Elle touche les bâtiments neufs ou les habitations existantes, en rénovation ou en extension.

Selon ce standard, l’installation des disjoncteurs électriques doit suivre des règles strictes. Le choix de leur intensité augmente proportionnellement avec la section du fil. Un disjoncteur de 16A convient pour un conducteur de 2.5mm2 (avec un nombre de prises maximum à respecter). Celui de 20A est adapté pour une section de 2.5mm2 et celui de 32A pour un fil de 6mm2. A titre d’information, le choix du disjoncteur de tête (protection générale) s’effectue en fonction de votre abonnement électrique. Si une puissance plus grande à celle souscrite est détectée, le dispositif général coupe systématiquement le courant.

Quels sont les changements apportés par l’amendement du 27 Novembre 2015 ?

Les règles normatives évoluent pour répondre aux besoins des utilisateurs et de leur sécurité. L’amendement 5 de la norme des installations NF C15-100 a pour objectif de mieux concilier les critères de sécurité d’une part, et le confort d’utilisation d’autre part. Les modifications touchent la protection des salles de bain comportant une douche ou une baignoire avec les nécessaires électriques. Concernant le nombre de prises, la nouvelle réglementation impose, au minimum, un disjoncteur de 16A et une section de fil de 2.5 mm2 qui convient pour 8 prises au maximum (excepté pour les pièces d’eau).

En matière d’éclairage, un seul disjoncteur convient pour un nombre maximal de 8 points lumineux. Pour le circuit chauffage, l’intensité du disjoncteur électrique varie en fonction de la puissance du courant. Un disjoncteur de 16A convient pour une puissance de 3 500 W et une section de 2.5 mm2. Un appareil avec une intensité de 32A est nécessaire pour un courant de 7250 W traversant un fil de 6mm2. Par exemple, une plaque de cuisson électrique, induction. Selon la réglementation, le passage d’un courant électrique de 4 500 W dans une section de 2.5 mm2 exige l’installation d’un disjoncteur de 20 A.

Ces dispositions s’appliquent si la déclaration de construction, la demande de permis de construire ou la signature du marché est datée après le 27 novembre 2015.

Mise à jour de la norme NFC-15-100

Évolutions technologiques et réglementaires récentes

Depuis l’amendement 5, la technologie et les réglementations en matière de sécurité électrique ont continué d’évoluer. Il est important de mettre en lumière les dernières innovations en matière de disjoncteurs électriques, telles que les disjoncteurs connectés qui permettent une surveillance et une gestion à distance de l’installation électrique. Ces dispositifs offrent une meilleure prévention des risques et une optimisation de la consommation énergétique.

Impact environnemental et économies d’énergie

L’accent est de plus en plus mis sur l’efficacité énergétique et la réduction de l’empreinte carbone dans les installations électriques. Il serait pertinent d’aborder les normes et les pratiques recommandées pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, en lien avec les disjoncteurs électriques et les systèmes de gestion de l’énergie.

Sécurité renforcée et protection contre les arcs électriques

Les disjoncteurs de dernière génération offrent des fonctionnalités avancées de protection contre les arcs électriques, un phénomène dangereux pouvant causer des incendies. Discuter des technologies actuelles en matière de détection et d’interruption des arcs électriques pourrait être un ajout précieux à l’article.

Intégration des énergies renouvelables

Avec l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables dans les habitations et les bâtiments commerciaux, il est nécessaire de discuter de la manière dont les disjoncteurs électriques s’intègrent dans ces systèmes. Cela inclut la gestion des flux d’énergie bidirectionnels et la protection des équipements.

Assouplissement des règles pour les points d’éclairage

La norme a introduit des assouplissements concernant le raccordement terminal des points d’éclairage, en permettant des cas dérogatoires pour faciliter la mise en œuvre et éviter les non-conformités en fin de chantier. Ces dérogations incluent :

  • L’impossibilité de placer une boîte de connexion due à la nature du support.
  • L’alimentation de l’éclairage en apparent.
  • L’intégration de la boîte de connexion au luminaire ou à son bloc d’alimentation.
  • Des conceptions de luminaires qui ne permettent pas l’ajout d’une boîte de connexion, comme certains types de spots.

Pour les installations extérieures, les circuits d’éclairage doivent se terminer soit dans une boîte de connexion, soit directement à un luminaire, soit à une douille non fixée, facilitant ainsi les tests et essais de l’installation.

Introduction d’une fiche d’autocontrôle

Une nouveauté importante est l’ajout d’une fiche d’autocontrôle pour l’installation électrique, destinée à aider les installateurs à se préparer pour le contrôle du Consuel et à réduire les risques de non-conformité.

Éclairage dans les immeubles collectifs

Pour les locaux techniques des bâtiments collectifs, la norme spécifie désormais des niveaux d’éclairement moyen au lieu de minimal, ajustant ainsi les exigences en matière d’éclairage.

Mise à jour des installations de réseaux de communication

La norme impose depuis le 1er septembre 2016 que tous les services de communication (téléphone, internet, télévision) soient distribués via un câblage unique à paires torsadées, avec des prises terminales de type RJ45. Ces installations doivent supporter :

  • La téléphonie.
  • Les données numériques (Internet) avec un débit minimal de 1 Gigabit/s.
  • La réception de la télévision terrestre, satellite et par câble sur au moins une des quatre paires torsadées.

Un câblage coaxial peut être ajouté pour la distribution des signaux TV RF si le client le souhaite.

Quantitatif des prises de communication par type de logement

La norme définit un équipement minimal en fonction du type de logement, allant de deux prises RJ45 pour un T1 à quatre pour un T3 ou plus, avec des emplacements spécifiques pour chaque prise dans les différentes pièces.

Caractéristiques du tableau de communication

Le tableau de communication doit inclure :

  • Les dispositifs de terminaison intérieurs pour le cuivre (DTI) et/ou pour la fibre optique (DTIo).
  • Au minimum quatre socles RJ45 pour le brassage des services.
  • Un adaptateur/répartiteur de télédiffusion et, si nécessaire, un répartiteur téléphonique RJ45.

Un espace supplémentaire doit être prévu pour accueillir des équipements additionnels comme la Box, l’ONT, ou un switch, avec des dimensions minimales et une alimentation électrique adéquate.

Ces mises à jour de la norme NF C 15-100 visent à améliorer la sécurité, la fonctionnalité et la flexibilité des installations électriques et de communication dans les nouveaux habitats, répondant ainsi aux besoins contemporains des utilisateurs.

Normes et certifications internationales

Bien que l’article se concentre sur la norme française NF C15-100, il pourrait être utile d’aborder les normes internationales pertinentes pour les disjoncteurs électriques. Cela aiderait à comprendre les exigences globales et à assurer la conformité des produits dans différents marchés.

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